QUI SUIS-JE?
- Je suis l’incommunisable, ce rêveur solitaire que rien ne pourra rendre commun ; le résidu vomiteux de l’indigestion sociale.
- Victime d’Hiroshima, je suis l’être global, responsable unanime de l’équilibre écologique, mais aussi de l’équilibre économique qui caractérise ma belle petite planète.
- Je refuse tout contact avec le média sponsorisé et erre ainsi dans un monde sublime, le meilleur possible, aux milliards de différences insoupçonnées.
- Je suis cet être humain qui recherche, comme jadis Diogène, cet animal humain, mais qui ne souhaite, à l’instar de ce même Diogène, se contenter d’un simple chien.
- Éternellement expulsé, car à la recherche de cette délivrance, je suis aussi éternellement exclu par mon manque irréversible de violence, de haine ou de tout autre rejet enragé.
- Je suis cet être, sans religion ni Dieu, amoureux de la sagesse, fusion harmonieuse d’un Rousseau et d’un Nietzsche, de cette passion amoureuse et de ma volonté à faire de cette passion ma puissance.
- Je suis celui qui transcende la différence émotionnelle pour faire de l’Amour un sentiment univoque et perceptible, même sans son opposé, fondateur de cultures.
- J’abolis toute forme de colère pour instaurer, avec une douce simplicité, la confiance qui sans elle me rendrait comme les autres : paranoïaque.
- Je suis allergique à la violence, et de cette pathologie que peu m’ont l’air d’être victime et accepte ma solitude qui nécessite cette première pour trouver son terme.
- Je suis riche en contradictions car trop subjectif, mais jamais je ne pourrai changer mes rapports, décidément trop anormaux, avec la violence car je possède en moi cette volonté indestructible d’aimer sans haïr, d’aimer sans user de la violence.
Qui Suis-Je?
Réponse: Peu importe qui suis-je, j’ai écris ces quelques lignes, de ma mine toujours aussi féconde, le quinze février 2004, à San Martin de Los Andes (vers 15h00 GMT) pour prouver que ceci est possible, que aimer sans haïr est possible. Car Amour sans violence est actuellement ma seule et unique croyance. Et s’il me faut rester hors de toute culture, de toute société, de tout civilité pour demeurer hors de celle violence fondatrice, alors je m’exclurai, de façon tout à fait volontaire, de ce carcan contemporain.